mardi 21 juin 2011

Bonnes Nouvelles (2)

Je n'ai jamais été très doué pour le sport, comme tous ceux qui m’ont connu quand j’étais petit peuvent l’affirmer. Le foot, le base-ball, le basket, le volley… j’ai tout essayé, et à chaque fois, j’étais nul. Un peu comme ce type-là, mais en gamin de douze ans:



Si on ne compte pas ces quelques mois où j’ai suivi des cours de Tae Kwon Do, qui ont pris fin de façon tragique lorsque mon maître a quitté la ville pour faire fortune à Hollywood (il a incarné l’inoubliable "Motard Agressif #2" dans un épisode de Walker, Texas Ranger), j’ai passé mon enfance à détester le sport… jusqu’à ce que je découvre l’escrime.

Quand j’avais seize ans, mon papa a emmené la famille faire de la randonnée à Sabino Canyon. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour manger une glace, et je suis tombé sur un article dans le journal sur un nouveau club d’escrime qui venait d’ouvrir ses portes. Après quelques efforts, j’ai réussi à persuader mes parents de me laisser essayer un cours. La première fois que j’ai tenu un fleuret à la main et mis le masque, je savais que je ne pourrais plus m’en passer. Ça fait plus de vingt ans, et je fais toujours de l’escrime. Que ce soit clair : je ne prétends pas être très doué, je n’ai jamais gagné de tournoi international (ni de tournoi régional, même), mais je suis bien meilleur escrimeur que joueur de baseball, et je suis presque certain que je pourrais battre n’importe quel acteur qui interprétait un chevalier Jedi ou Sith dans les films de Star Wars (sauf peut-être Dark Maul, parce que Ray Park, l’acteur qui l’incarne, sait se battre pour de vrai), alors voilà.


Bref, j’adore l’escrime, et depuis plusieurs années, je planche sur une histoire d’escrimeur, très influencée par les films noirs des années 1940. En automne 2009, je pensais que l’histoire était enfin prête, alors je l’ai envoyée à plusieurs maisons d’édition françaises. Après avoir passé une bonne partie de 2010 à classer par ordre alphabétique mes nombreuses lettres de refus, j’ai frappé à la bonne porte en décembre dernier. J’ai eu la chance de faire la connaissance de l'éditrice Soline Scutella, qui aimait mon histoire, et qui souhaitait la publier.


Je suis donc très heureux de vous annoncer que je vais écrire, dessiner, et mettre en couleurs un roman graphique de 140 pages pour la maison d’édition angoumoisine Scutella Editions, qui verra le jour en 2012 (ou 2013 au plus tard). Je travaille donc sur deux projets bd d’envergure maintenant, (ce qui est, je l'avoue, assez stressant) mais je préfère avoir trop de choses à faire que pas assez. A suivre...