Z comme Zatanna

Je n’ai lu qu’un comic-book avec Zatanna de toute ma vie, c’était un numéro de Justice League où elle devait capturer Wonder Woman, qui avait été hypnotisée par un méchant extra-terrestre. (Elle n'a pas réussi) Il se trouve que Zatanna est assez agréable à dessiner, par contre, alors j’ai pensé finir mon petit « Abécédaire des super-héros » en beauté, avec elle.

Je vais faire une petite pause, mais je serai de retour bientôt avec de nouvelles pages de mes projets en cours. Merci d’être passé.

Y comme Yellowjacket (Pourpoint Jaune)

Suis-je fan du Pourpoint Jaune ? Pas vraiment, non. Mais il n’y a pas beaucoup de super-héros dont le nom commence par « Y », alors c’était lui mon premier choix par défaut. Il y avait un excellent numéro des Vengeurs: le Pourpoint Jaune, qui avait été viré de l’équipe et qui avait pas mal de problèmes à l’époque, s’est fait manipuler par un super- méchant et a été obligé de combattre ses anciens co-équipiers afin de sauver une jeune fille. Ecrit par Jim Shooter et dessiné par Bob Hall, c’était vraiment une bonne histoire. Il ne faudrait pas oublier non plus que Pourpoint Jaune est le super-héros connu autrefois comme Giant-Man, un de mes personnages préférés chez Marvel, alors voilà...

X comme X-Men

Uncanny X-Men #36, c’était l’un des meilleurs cadeaux de Noël qu’on m’ait jamais offert. J’avais onze ans à l’époque, et j’ai dû lire le bouquin une bonne vingtaine de fois, rien que le jour de Noël. Créés par Jack Kirby et Stan Lee, les X-Men (le Fauve, Angel, Cyclope, Marvel Girl et Iceberg) sont rapidement devenus mon équipe de super-héros favorite de tous les temps.

W comme Wildcat

Il y a quelques années, mon pote Jon Morris m’a offert un exemplaire de DC Comics Rarities Archives vol.1, et dedans il y avait une excellente histoire de Wildcat (une des rares histoires du personnage que j’ai lues, à vrai dire) intitulée Wildcat meets the Kidder et dessinée par Joe Gallagher. J’ai tellement aimé l’histoire et le personnage que j’ai decidé de l’inclure sur cette liste. Wildcat est un ancien boxeur devenu justicier masqué, alors j’ai pensé le dessiner sous sa version moderne, avec des bandelettes aux poings.

V comme Vortex

The Elementals, de Bill Willingham (bien avant qu’il ne travaille sur Coventry et Fables), raconte l’histoire de quatre personnes qui meurent dans des circonstances mystérieuses et qui reviennent à la vie possédant les pouvoirs des quatre éléments (Feu, Terre, Air et Eau) pour combattre Saker, un sorcier maléfique. Avec un nom comme Vortex, je vous laisse deviner quel élément il contrôlait. En tout cas, c’était l’un de mes personnages favoris de la série. The Elementals, avant de devenir un comic-book, a vu le jour dans le jeu de rôles Villains and Vigilantes (plus précisément dans les livres Death Duel with the Destroyers et The Island of Dr. Apocalypse, également écrits et dessinés par M. Willingham) ; c’était très bien écrit, très bien dessiné, avec des personnages intéressants et des histoires palpitantes. Encore une série qui me manque terriblement.

U comme Umbra Sprite

La plupart d’entre vous ne connaissent peut-être pas ce monsieur… il s’appelle Umbra Sprite, et c’était un enchanteur maléfique et l’ennemi juré de Kevin Matchstick (voir « K ») de l’excellent comic book Mage. L’Umbra Sprite, dont le visage était toujours caché dans l’ombre, (un peu comme la Pieuvre/The Octopus, voir « O ») était le propriétaire du casino Styx et le père des cinq hideux frères Grackleflint: Emil, Lazlo, Stanis, Piet et Radu. Il avait également une dépendance croissante pour les feuilles d’une plante magique qu’il fumait afin de « canaliser ses pouvoirs ». C’était de loin le méchant sans visage fumeur d’herbe le plus cool que je connaisse.

T comme Tigra

Eh oui… Tigra. Le seul membre des Vengeurs à qui on permettait de porter un bikini comme costume. Chose peu surprenante, c’était également celle avec qui tous les autres Vengeurs masculins voulaient « faire équipe » quand ils partaient en mission. Un peu comme Daphné, dans Scooby-Doo.

S comme Spider-man

Je pense avoir lu plus de bd de Spider-man que toute autre série de comics réunie. Enfant, je me souviens d’avoir acheté des comics de Spider-man à l’épicerie du coin avec mes frères, d’avoir emprunté des bouquins de Spider-man à la bibliothèque, et d’avoir lu des dizaines de comics de Spider-man avec mes copains dans le salon. Je dirais qu’il est le personnage de comics pour qui j’ai le plus d’affection. Par contre, la dernière fois que je l’ai dessiné était quand j’avais environ neuf ans, alors j’espère que vous serez indulgents en regardant le dessin ci-dessus…

R comme Roachmill

J’ai un petit aveu à faire… même si j’apprécie énormément le personnage d'aujourd'hui, il n’est pas mon premier choix pour la lettre « R ». En fait je voulais dessiner Rorschach des Watchmen, mais je pensais que ce serait un peu répétitif, vu qu’Alan Moore l’avait créé en s’inspirant du Question, le personnage du message précédent. Mais bon… parlons plutôt de Roachmill !

Le redoutable mercenaire-exterminateur à quatre bras Roachmill, crée par Rich Hedden et Tom McWeeney, est pour moi l’un des personnages de comics les plus originaux et déjantés qui soient. Irrévérencieux, avec un côté très cartoon, mais aussi assez effrayant et noir, l’univers de Roachmill était un mélange inquiétant de Blade Runner et des Looney Tunes, avec une pointe de Mad Max. C’était un de mes comics favoris en noir et blanc, servi par le dessin exagéré et plein d’énergie du talentueux Tom McWeeney, qui maniait les trames Zip-A-Tone et l’encre de chine mieux que personne. Cette série me manque beaucoup.

Q comme The Question

En 1967 Steve Ditko a crée le personnage de Vic Sage, l’étrange justicier sans visage connu sous le nom de The Question, pour Charlton Comics. Cette version du personnage, je ne l’ai malheureusement jamais connue, mais la version «mise à jour » de DC Comics, écrit par Dennis O’Neill et dessiné par Denys Cowan vers la fin des années 80 était plutôt cool. La fin du premier numéro était remarquable de par le fait que le héros s’est pris une dérouillée, une balle dans la tête et s’est ensuite fait jeter aux poissons. Je parie qu’on ne verrait jamais ça dans une bd de Batman. Toujours est-il que The Question s’est remis de ses blessures, mais on l’a re-tué il y a quelques années—en tout cas, la version qui s’appelait Vic Sage. Espérons qu’on le ramène vite à la vie…

P comme Puma

Pas grand-chose à dire cette fois, si ce n’est que je suis un grand fan du Puma, l’un des ennemis de Spiderman (c’était un tueur à gages amérindien pouvant se transformer en une sorte d’homme-félin). Je n’ai jamais vraiment suivi le personnage après ses premières apparitions dans Amazing Spider-Man, et d’après ce que j’ai entendu, Marvel l’a pas mal changé depuis ses débuts, mais à l'origine, il était vraiment chouette.

O comme Octopus (La Pieuvre)

Le croquis d’aujourd’hui, c’est The Octopus, l’une des créations les plus brillantes du regretté Will Eisner. The Octopus (La Pieuvre, en VF), insaisissable génie criminel, fit sa première apparition dans les pages du Spirit, et devint rapidement un des ennemis les plus redoutables du héros.

Un des aspects du personnage que j’appréciais le plus, c’est que le lecteur ne voyait jamais son visage. Reconnaissable seulement lorsqu’il portait ses fameux gants, l’Octopus aurait pu être vraiment n’importe qui. Je me suis souvent demandé quelle tête il avait.

Imagine donc ma surprise quand j’ai découvert que c’était celle de Samuel L. Jackson. Ca, je ne l’avais pas vu venir…

N comme Nightcrawler (Diablo)

La première fois que j’ai posé les yeux sur les X-Men, c’était sur un gobelet en plastique « Slurpee » à l’épicerie du coin quand j’avais environ 5 ans. Comme à peu près tous les gamins américains, je suis passé par ma période « fan des X-Men », et j’achetais The Uncanny X-Men tous les mois, ainsi que chaque crossover ayant un rapport quelconque avec les X-Men que Marvel jugeait bon de publier. Mais contrairement aux autres gamins, je n’ai jamais été fan de Wolverine. C’était Nightcrawler (Diablo, en français) le personnage qui m’intéressait le plus, et les deux numéros* où il descend avec les autres X-Men dans les égouts de New York pour sauver Angel des Morlocks font partie de mes histoires favorites des X-Men de tous les temps.

*les numéros #169 et 170, pour les curieux...

M comme Mister X

Je pense en avoir déjà parlé sur mon ancien blog WordPress, mais Le Retour de Mister X, dessiné par Jaime Hernandez et écrit par Dean Motter, fut l’un des comics qui eut la plus grande influence sur moi lorsque j’ai commencé à considérer sérieusement l’idée de devenir dessinateur de bd. Le Retour du Dark Knight de Frank Miller et The Watchmen d’Alan Moore étaient fabuleux, mais ils n’ont pas eu le même impact sur moi que les aventures de l’antihéros de Radiant City. En plus, on m’a fait remarquer que Mister X et moi, nous nous ressemblons, alors je crois savoir en qui je vais me déguiser cette année pour Halloween.

L comme Liz Sherman

Voici Liz Sherman, encore un des personnage géniaux du B.P.R.D. de Mike Mignola. A vrai dire la série en est remplie… Ben Daimyo, Johann Krauss, Kate Corrigan… ah, oui, et ce gros type rouge. Hellboy, je crois qu’il s’appelle ;)

K comme Kevin Matchstick

Voici un dessin de Kevin Matchstick, le héros de Mage, la bd mi-autobiographique, mi-fantastique de Matt Wagner. J’aurais bien aimé inclure dans l’image quelques-uns des excellents personnages secondaires du livre, (comme Mirth, Sean Knight et Edsel), mais ça aurait été de la triche. (Un perso ou groupe par lettre de l’alphabet, c’est la règle du jeu)

J comme Jason Blood

Crée par Jack Kirby en 1972 dans les pages de The Demon, Jason Blood était l’alter ego réticent du démon Etrigan. Les premiers numéros de Kirby et ceux de Matt Wagner dans les années 1980 étaient très bien, tout comme l'apparition du personnage dans l'épisode "The Demon Within" dans le dessin animé de Batman.

I comme Iron Fist

Matt Fraction, Ed Brubaker et David Aja, les scénaristes et dessinateur de L’Immortel Iron Fist, ont fait un travail fantastique pour moderniser le personnage, et ils lui ont fait un relooking dont il avait vraiment besoin. Iron Fist, certainement l’un des maîtres d’arts martiaux les plus doués de l’univers Marvel, a désormais un costume pratique (et cool) qui ne suscite plus les rires gênés et embarrassés de la part de ses adversaires. Maintenant, au lieu de leur dire « allez, les mecs, arrêtez de vous moquer de mes pantoufles!», il peut faire des choses bien plus importantes, comme leur mettre des dérouillés (ce dont il était destiné à faire depuis le jour où il a mis son masque pour la première fois).

H comme Human Target (La Cible Humaine)

J’ai découvert le personnage de Christopher Chance, maître dans l’art du déguisement et leurre vivant pour tromper des assassins, dans les pages de Human Target : Final Cut and Strike Zones, de Peter Milligan (scénario) et Javier Pulido (dessin). Peter Milligan sait construire d’excellents récits, avec des personnages complexes et crédibles, et Javier Pulido est pour moi l’un des meilleurs dessinateurs de comics actuellement. J’ai été très déçu quand j’ai appris que la série s’arrêtait il y a quelques années, mais ces histoires de « La Cible Humaine » font partie de mes comics favoris de tous les temps.

G comme Grendel

Il n’y a pas assez de mots dans le dictionnaire pour décrire à quel point les comics de Matt Wagner —et plus particulièrement, ses histoires de Grendel— comptent pour moi. Ils ont eu une énorme influence sur mon propre travail et la façon dont j’écris et je dessine mes bd. J’avais environ 16 ans quand je suis tombé par hasard sur un exemplaire de son roman graphique Grendel : Devil by the Deed au comic-shop du coin à Tucson (Arizona), et j’en suis devenu accro. A l’époque je commençais à me désintéresser un peu des comics, et je cherchais quelque chose de différent… quelque chose qui ne parlait pas de types en capes et collants qui démolissaient des immeubles en tapant sur d'autres types en capes et collants. Grendel, l’histoire du machiavélique assassin Hunter Rose et son Némésis, le sanguinaire homme-loup Argent The Wolf, a immédiatement ravivé mon intérêt pour les comics.
Rose, le protagoniste (et méchant) de l’histoire, est un romancier à succès de la haute société New Yorkaise qui se transforme en chef incontesté de la pègre la nuit venue. Craint par la police comme par les criminels, le ténébreux tueur à gages Grendel se sert de son intelligence hors du commun et sa curieuse arme de prédilection, une lance à double lame, pour défier son adversaire aux griffes acérées, le maudit, immortel loup-garou Argent.
Après avoir terminé la lecture de cette première histoire de Grendel, j’ai remué ciel et terre pour compléter ma collection. J’ai réussi à mettre la main sur les trois premiers numéros en noir et blanc, ainsi que la toute première apparition du personnage dans Comico Primer. Ensuite, j’ai découvert les autres albums de Matt, dont Mage, The Demon, Batman, et Sandman Mystery Theatre. Mais j’en reparlerai sous peu. A suivre !