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vendredi 19 août 2011

DC Fifty-Too!

Début juin, mon ami Jon Morris a invité un certain nombre de dessinateurs de bd (dont moi) à participer à un projet qu'il était en train de mettre en place, en réponse au relancement de DC Comics de tous leurs titres (prévu pour septembre 2011).

Jon nous a demandé de réaliser la couverture d'un comics que nous aurions voulu lire, et j'ai tout de suite choisi Detective Comics, avec l'un de mes héros préférés de chez DC, le Crimson Avenger.

Le site, DC Fifty-Too! est officiellement lancé depuis quelques jours, et beaucoup d'excellentes couvertures sont déjà en ligne. Si vous aimez les comics, les persos publiés par DC Comics, ou tout simplement regarder de beaux dessins, allez faire un tour là-bas, vous ne le regretterez pas.

Voici la mienne:



Je l'ai dessinée il y a quelques semaines pendant mes vacances en Arizona, et j'ai utilisé l'ordinateur de mon papa et sa version extra-chic de Photoshop pour la mettre en couleurs. Maintenant que je suis de retour chez moi, hélas, les couleurs me paraissent beaucoup plus sombres que celles que j'utilise d'habitude. Je ne sais pas, c'est peut-être mon écran, mais je pense que j'aurais mieux fait de mettre ma palette Photoshop habituelle sur ma clé USB avant de partir en Arizona.

Juste pour le fun, je voudrais vous montrer deux versions de la couverture que je n'ai pas retenues, ainsi qu'une poignée de vieux dessins du Crimson Avenger que j'avais posté sur mon ancien blog il y a trois-quatre ans. Je vous laisse décider lesquels vous préférez.






Bon, maintenant il faut aller voir DC Fifty-Too!

mardi 24 mai 2011

CORNERED: The Green Hornet

Un nouveau dessin vient de paraître sur le site CORNERED. Voici The Green Hornet (Le Frelon Vert), paru dans The Green Hornet Fights Crime #40.



Je l’ai probablement déjà dit, mais je suis un grand fan des pulps et des feuilletons radiophoniques des années trente et quarante. L'un des héros de ces feuilletons que j’apprécie le plus, c’est le Frelon Vert.



Ma version préférée du personnage est celle du feuilleton à suspense en noir et blanc de 1941, The Green Hornet Strikes Again! mais la série télé éponyme des années soixante avec Bruce Lee et Van Williams était très bien aussi. Contrairement à beaucoup de spectateurs, j’ai bien aimé le nouveau film du Green Hornet qui est sorti en salle il y a quelques mois, et ce en dépit de mon profond mépris des films en 3D.




Et en parlant de films du Frelon Vert, le réalisateur français Aurélien Poitrimoult a réalisé ce court-métrage il y a quelques années (c’était en 2003, je crois bien) qui vaut le détour. Le film a été tourné en français et doublé en anglais ensuite, ce qui lui donne un petit coté décalé (comme les films de kung fu que je regardais le samedi matin quand j’étais petit), mais c’est tout de même très sympa.

lundi 22 février 2010

The Domino Lady


Ça ne surprendra personne d’apprendre que je suis un grand fan des romans « pulp » des années 1930 et 1940. Même si j’apprécie les pulps d’épouvante Lovecraftiens de temps en temps, ce sont les histoires de détectives, avec leurs mystérieux vengeurs masqués tels que The Spider, The Shadow et The Phantom Detective, que je préfère. Et de loin.

L’un des héros méconnus des pulps… ou héroïnes méconnues, devrais-je dire plutôt… fut la jolie Ellen Patrick, alias The Domino Lady (« La Femme Domino »…ce nom fait allusion à son masque, qu’on appelle en anglais «domino mask »). Lorsque son père, l’incorruptible politicien californien Owen Patrick, fut assassiné par la machine politique corrompue qui avait tenté en vain de l’acheter, la jeune Ellen a endossé la cape, le masque noir et la robe du soir bien ajustée de Domino Lady afin de le venger.

Les aventures de The Domino Lady étaient nettement moins sombres que la plupart des autres pulps de détective. Alors que The Shadow et The Spider affrontaient des savants fous, des génies du mal et d’implacables hordes de morts-vivants, The Domino Lady, elle, comptait parmi ses adversaires des voleurs de bijoux, des maîtres chanteurs, des gangsters et des types qui ressemblaient à ça. Bien qu’elle fût une tireuse hors pair, elle n’utilisait son pistolet que pour blesser ou éloigner d’éventuels agresseurs ; contrairement à ses homologues masculins, elle n’était pas une meurtrière. En fait, The Domino Lady passait plus de temps à se déshabiller, à prendre des bains et à se prélasser dans son appartement en lingerie affriolante que combattre le crime, ce qui pourrait très bien expliquer le succès de ses histoires parmi le lectorat masculin de l’époque.

Il y a quelques années j’ai eu la chance de tomber sur un exemplaire de The Domino Lady: The Complete Collection de Vanguard Productions, dont la couverture et les illustrations de chapitre ont été dessinées par le grand Jim Steranko. Si vous êtes fan des pulps, je ne saurais vous encourager assez de vous procurer un exemplaire de l’ouvrage.

Voici donc quelques croquis de The Domino Lady et ses « épaules qu’on avait envie d’embrasser » (comme l’auteur Lars Anderson se plaisait à les décrire)…