lundi 22 février 2010

The Domino Lady


Ça ne surprendra personne d’apprendre que je suis un grand fan des romans « pulp » des années 1930 et 1940. Même si j’apprécie les pulps d’épouvante Lovecraftiens de temps en temps, ce sont les histoires de détectives, avec leurs mystérieux vengeurs masqués tels que The Spider, The Shadow et The Phantom Detective, que je préfère. Et de loin.

L’un des héros méconnus des pulps… ou héroïnes méconnues, devrais-je dire plutôt… fut la jolie Ellen Patrick, alias The Domino Lady (« La Femme Domino »…ce nom fait allusion à son masque, qu’on appelle en anglais «domino mask »). Lorsque son père, l’incorruptible politicien californien Owen Patrick, fut assassiné par la machine politique corrompue qui avait tenté en vain de l’acheter, la jeune Ellen a endossé la cape, le masque noir et la robe du soir bien ajustée de Domino Lady afin de le venger.

Les aventures de The Domino Lady étaient nettement moins sombres que la plupart des autres pulps de détective. Alors que The Shadow et The Spider affrontaient des savants fous, des génies du mal et d’implacables hordes de morts-vivants, The Domino Lady, elle, comptait parmi ses adversaires des voleurs de bijoux, des maîtres chanteurs, des gangsters et des types qui ressemblaient à ça. Bien qu’elle fût une tireuse hors pair, elle n’utilisait son pistolet que pour blesser ou éloigner d’éventuels agresseurs ; contrairement à ses homologues masculins, elle n’était pas une meurtrière. En fait, The Domino Lady passait plus de temps à se déshabiller, à prendre des bains et à se prélasser dans son appartement en lingerie affriolante que combattre le crime, ce qui pourrait très bien expliquer le succès de ses histoires parmi le lectorat masculin de l’époque.

Il y a quelques années j’ai eu la chance de tomber sur un exemplaire de The Domino Lady: The Complete Collection de Vanguard Productions, dont la couverture et les illustrations de chapitre ont été dessinées par le grand Jim Steranko. Si vous êtes fan des pulps, je ne saurais vous encourager assez de vous procurer un exemplaire de l’ouvrage.

Voici donc quelques croquis de The Domino Lady et ses « épaules qu’on avait envie d’embrasser » (comme l’auteur Lars Anderson se plaisait à les décrire)…

2 commentaires:

michael a dit…

oui je veux bien embrasser ses épaules enfin juste si elle veut bien poser son gun
je ne connaissais pas Domino merci Docteur Pulp

Dan C a dit…

Dans le temps ça ne t'aurait pas fait peur d'embrasser les épaules d'une fille armée :)